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Foire aux questions / Trouvez ici les réponses à vos questions les plus fréquentes

  • Comment la zone d'étude a-t-elle été définie?
    La zone d’étude du projet est une zone que nous qualifions à priori de zone libre de toutes contraintes. Cela signifie que pour définir la zone d’étude, nous avons superposé les différentes contraintes territoriales connues à l’échelle du territoire concerné et identifié les zones disponibles, à savoir les zones non entravées par ces contraintes. C'est sur ces zones libres de toutes contraintes que sont menées les études telles que les études acoustiques, environnementales, paysagères et de vent, permettant d’identifier les enjeux propres au territoire.
  • Qu'est-ce que l'étude paysagère?
    L’étude paysagère consiste à étudier, sous différents points de vue et dans un rayon de 20 à 30 km, la visibilité du site d’implantation des éoliennes. L’objectif est de comprendre quels sont les points paysagers sensibles à préserver et/ou à mettre en valeur afin de ne pas perturber la lecture paysagère.
  • Qu'est-ce que les études d'impact?
    Les études d’impact regroupent l’ensemble des études menées lors du développement du projet : étude acoustique, écologique, paysagère, étude de dangers. Les études d’impact sont des études qui visent à apprécier toutes les conséquences d’un projet, aussi bien positives que négatives, afin de tenter d’en éviter, limiter ou compenser les impacts néfastes.
  • Qu'est-ce que l'étude acoustique?
    L’étude acoustique permet d’évaluer l’environnement sonore à proximité du parc en projet, afin de connaître les maximales de bruit en décibels à ne pas dépasser. L’étude consiste à mesurer pendant un mois et demi le bruit ambiant à l’aide de micros installés dans les jardins des habitations les plus proches de la zone du projet. Nous simulons ensuite le bruit rajouté par le parc éolien. Ceci afin de vérifier que le projet respecte bien la règlementation française qui est l’une des plus strictes au monde en la matière. Celle-ci impose une émergence maximum de 3 décibels la nuit et de 5 décibels le jour et un bruit maximum de 35 décibels au niveau des habitations les plus proches, soit le bruit d’un frigo.
  • Que évalue les impacts sur l'environnement? Comment?
    Nous avons engagé un bureau d’étude indépendant et spécialisé. Son objectif est d’étudier les zones d’implantation et les potentielles contraintes environnementales. Le bureau d’étude émet alors des préconisations dans le but d’éviter, réduire ou limiter les potentiels impacts (mesures ERC). En fonction de ces préconisations, nous nous chargeons d’appliquer la règle ERC adéquate.
  • Que risquent les chauves-souris lorsqu'elles s'approchent près des éoliennes?
    Le risque auquel les chauves-souris sont principalement confrontées n’est pas de se faire heurter par l’éolienne, même si cela reste possible, mais de subir des différences de pression importantes lors de leur passage à proximité des pales. L’anatomie des chauves-souris est sensible et leurs organes peuvent souffrir de ces différences de pression. Pour réduire ce phénomène, les éoliennes seront bridées quand les conditions météorologiques favorisant la sortie des chauves-souris seront réunies. De plus, les mesures d’accompagnement mises en place autour du projet comme la plantation de haies visent à créer des espaces favorables aux chauves-souris, suffisamment éloignés des éoliennes.
  • A quoi sert le mât de mesure?
    Le mat de mesure nous sert notamment à mesurer la vitesse et la direction du vent. Il est haut afin de nous permettre de mesurer précisément la vitesse du vent en altitude (de manière générale, plus on gagne en hauteur, plus le vent est fort et régulier et la régularité du vent est un facteur important pour le bon fonctionnement des éoliennes). Dans certains projets éoliens, le mât de mesure ne sert pas uniquement à évaluer le potentiel éolien. Selon les caractéristiques du site, certaines autres études peuvent également utiliser la structure du mât comme support. L’implantation d’éoliennes dans un environnement boisé ou bocager peut par exemple contraindre le développeur à approfondir les études menées sur les chauves-souris présentent sur et autour du site. A ce titre, le mât de mesure peut alors accueillir des micros positionnés en altitude afin d’étudier la répartition spatiale et les déplacements locaux et/ou migratoires de ces chauves-souris. Enfin, les données de vent qui sont mesurée à une hauteur proche de la hauteur de nacelle des éoliennes envisagées servent également à l’étude acoustique du projet. Il est en effet important de pouvoir corréler les mesures de fond sonore avec la vitesse de vent à hauteur de nacelle afin de simuler précisément l’impact sonore des éoliennes.
  • A la fin de vie des éoliennes, soit dans 20 ans, est-il possible d'installer de nouvelles éoliennes aux mêmes emplacements?"
    Lorsque nous arrivons en fin de vie des éoliennes, deux possibilités s’offrent au territoire : le démantèlement ou le "repowering", c’est-à-dire le remplacement du parc par des éoliennes de nouvelle génération. Cette seconde option est envisageable si, de nouveau, le territoire et ses habitants sont en accord avec cette installation. Il est à noter également que dans 20 ans, les technologies du moment auront potentiellement apporté des évolutions aux éoliennes. Par exemple, si la taille des éoliennes augmente, nous devrons prendre en compte de nouvelles contraintes et étendre les espaces entre chaque éolienne. Ainsi, nous ne pourrons utiliser les mêmes fondations que les anciennes éoliennes
  • Comment se déroule le démantèlement des éoliennes et combien cela coute-t-il?
    Le démantèlement fait partie des engagements contractuels de l’exploitant du parc éolien. Une clause est incluse à cet effet dans les baux emphytéotiques et concerne tous les éléments du parc (machine, fondation, accès, câbles, etc.) en vue de l’obligation de retour à l’état initial tel que prévu par le Code de l’Environnement (Article R553-1 à 6). De plus, Elicio a l'obligation légale de retirer le béton nécessaire aux fondations jusqu’à 1 m de profondeur. En cas de défaillance de l’exploitant, le Préfet dispose des provisions budgétaires nécessaires pour démanteler le parc. En effet, les développeurs éoliens ont pour obligation de provisionner 50 000 € par éolienne construite à la Caisse des Dépôts et de Consignations avant la mise en œuvre du parc éolien (Grenelle 2 12-07-2010). Cela permet de couvrir une partie du coût du démantèlement, le reste étant financé par la revente des matériaux. En aucun cas, le démantèlement ne peut être à la charge du propriétaire, de l’exploitant agricole, du contribuable, ou de la commune.
  • Pourquoi les éoliennes ne tournent-elles pas toujours?
    Lorsque des éoliennes ne tournent pas, il est possible qu’elles soient en maintenance préventive ou corrective. Elles peuvent également être arrêtées pour protéger les oiseaux ou les chauves-souris durant certaines périodes spécifiques. Par ailleurs, les éoliennes ne peuvent tourner qu’en présence de vent compris entre 15 km/h et 90 km/h. Cela signifie qu’en moyenne, les éoliennes tournent par intermittence, entre 75 % et 95 % du temps.
  • Peut-on vraiment mettre en place des mesures de bridage des éoliennes pour préserver les chauves-souris?
    Oui, c’est possible, en fonction du résultat des études. En effet, si les études démontrent que les chauves-souris risquent d’être impactées par le fonctionnement des éoliennes à certaines périodes de l’année ou à certaines heures de la journée en fonction de leur rythme naturel, alors nous devons mettre en place des mesures de bridage de nos machines sur ces créneaux afin de ne pas perturber l’espèce.
  • Où va l'électricité produite?
    L'électricité produite est injectée sur le réseau électrique, au niveau du point de raccordement. Il s'agit d’un poste source de distribution qui permettra d’alimenter les foyers de consommation à proximité ou bien d'élever la tension et de transporter l'électricité plus loin via les lignes hautes tension.
  • Les éoliennes produisent-elles des infrasons?
    Bien qu'inaudibles, les infrasons sont présents dans notre environnement quotidien : passages de véhicules, claquements de portes, compresseurs, ventilateurs, climatiseurs, etc. Ces infrasons existent dans tout notre environnement. A des intensités extrêmes, on les retrouve aussi dans les explosions, le tonnerre, les tremblements de terre. Les basses fréquences et infrasons générés par une éolienne résultent de l’interaction de la poussée aérodynamique sur les pales et de la turbulence atmosphérique dans le vent. Une dizaine d’étude ont été réalisées en Europe sur les infrasons et les éoliennes, toutes concluent que les infrasons émis par les éoliennes à 500m se situent en-deçà du seuil de perception de l’homme et n’ont donc pas de conséquences sanitaires sur les riverains. Voici, par ailleurs, la conclusion du rapport de l’Académie de médecine (février 2016) : « Au-delà de quelques mètres des machines, les infrasons produits par les éoliennes sont très vite inaudibles et n’ont aucun impact sur la santé de l’homme. »
  • Pourquoi certaines éoliennes sont-elles éclairées?
    Pourquoi certaines éoliennes sont-elles éclairées ? Toutes les éoliennes sont éclairées en France. C’est une mesure règlementaire importante pour l’Armée et l’Aviation Civile car il est nécessaire que les aéronefs puissent, selon la règle, « voir et éviter » les obstacles à la navigation aérienne. Aujourd’hui, les leds produisent moins d’électricité et éclairent davantage vers le ciel que vers les maisons. En Allemagne, seules les éoliennes aux extrémités du parc éolien éclairent, afin de baliser le périmètre du parc. Des études sont en cours en France pour minimiser cet éclairage afin de limiter les gênes potentiellement occasionnées chez les riverains tout en assurant la sécurité des aéronefs.
  • Quelles sons les nuisances sonores potentielles?
    Les éoliennes émettent un bruit de fond. Ce bruit est dû à des vibrations mécaniques entre les composants de l’éolienne et au souffle du vent dans les pales. A 500 m d’une éolienne, son bruit est généralement inférieur à 35 décibels, ce qui correspond à un bruit moindre qu’une conversation à voix basse. Comme pour le bruit de nombreuses machines (voitures, poids-lourds, pompe à chaleur, lave-vaisselle, …) ou de phénomènes naturels (vent, …) une partie de ce bruit est située dans les très basses fréquences (infrasons), inaudibles. Les campagnes de mesures de bruit réalisées par l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) montrent que ces infrasons sont à des niveaux trop faibles pour constituer une gêne et encore moins un danger. Les éoliennes font aussi l’objet de perfectionnement constants pour réduire leur bruit. Depuis peu, des peignes sont installés sur les bords des pales (système de serration) afin d’atténuer les turbulences du vent à l’arrière des éoliennes, réduisant le bruit aérodynamique. Dans le cadre de l’étude acoustique, un état initial de l’environnement sonore de la zone d’étude a aussi été réalisé. L’étude consiste à mesurer le bruit de l’environnement à l’aide de micros installés dans les jardins des habitations les plus proches de la zone du projet. Le bureau d’étude simule ensuite le bruit rajouté par le parc éolien. Ceci afin de vérifier que le projet respecte bien la règlementation française qui est l’une des plus strictes au monde en la matière. Celle-ci impose une émergence maximale de 3 décibels la nuit et de 5 décibels le jour. Dans son rapport de mai 2017, l’Académie de Médecine reconnaît que « les nuisances sonores semblent relativement modérées aux distances « réglementaires », et concernent surtout les éoliennes d’anciennes générations ».
  • Comment réduire l'impact acoustique des éoliennes?
    Afin de réduire les nuisances sonores, il est possible d’apporter des améliorations technologiques aux éoliennes ; comme l’inclinaison des pâles à travers un design optimisé ou l’ajout de serrations (peignes) en bout de pales.
  • La communauté de communes touchera-t-elle des retombées fiscales?
    Oui, l’intercommunalité touchera également des retombées fiscales. Depuis le 1er janvier 2019, une nouvelle répartition de l’IFER a été votée. 20% de l’IFER sont adressés aux communes, et 50% aux communautés de communes.
  • Est-ce vrai que le prix de l'immobilier va baisser?
    La valeur de l’immobilier dépend de nombreux critères : activité économique de la zone considérée, opportunités en termes d’emploi local, cycle économique à l’échelle nationale, état global du marché du logement, valeur du bien immobilier et évolution de cette valeur, localisation de la maison dans la commune, etc. À date, aucune étude ne montre qu’il existe un lien entre un parc éolien et une variation de la valeur d’un bien immobilier. Les variations du coût de l’immobilier sont liées, en premier lieu, aux prix du marché et aux services fournis par un territoire (transports, écoles, déchets, etc.) Ainsi, l’implantation d’un parc éolien n’a pas d’impact sur la valorisation objective d’un bien. Par contre, il peut jouer sur des éléments subjectifs qui varient d’une personne à l’autre (certains apprécient les éoliennes, d’autres pas). Par ailleurs, certaines retombées liées à l’implantation d’un parc éolien assurent un dynamisme à la commune, entraînant une valorisation indirecte de l’immobilier via l’amélioration des équipements et des services communaux. Par exemple, à Saint-Georges-sur-Arnon (36) et Autremencourt (02), la taxe d’habitation a été supprimée et le nombre de permis de construire a augmenté depuis l’implantation d’un parc.
  • Le parc éolien va-t-il créer de l'emploi?
    Oui, nous essayons de faire appel à des sociétés de la région pour réaliser les travaux génériques nécessaires à l’implantation et la maintenance des éoliennes (les travaux de terrassement nécessaires à l’implantation du mât de mesures par exemple).
  • Les mesures d'accompagnement sont-elles mises en place en plus des retombées fiscales? Ou utilise-t-on les retombées fiscales pour mettre en place ces mesures d'accompagnement? Si c'est en plus, quelle est le limite financière envisagée pour la mise en place des mesures d'accompagnement?"
    Oui, les mesures d’accompagnement sont mises en place par Elicio en plus des retombées fiscales touchées par les communes. L’objectif de ces mesures est d’apporter un soutien financier à des actions identifiées dans le cadre de plans de biodiversité ou de sensibilisation du public à la protection de l’environnement et à la transition énergétique. Le montant du budget alloué à la mise en place de ces mesures est fixé par Elicio.

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